L'astre frivole Un rai à travers la canisse Enveloppe sa peau lisse Sur son corps, le drap glisse, Fraîche senteur de mélisse. Le tissu de soie chatoyante Epouse le satin de ses courbes ondulantes. Sa crinière en vague flottante Caresse, innocente, l'aréole vibrante. Lui ne sait plus s'il vit encore, Ou quel monde fantastique, il explore ! Il n'ose la toucher ... un frisson lui vole. Elle sourit, soupire dans son sommeil, Sur son ventre, taquin, joue le soleil. De sa main, jaloux, il tue l'astre frivole. CM |